Les vœux des Zigolos
Sur les scènes des collines carvésoises des reliefs des contrées "nauzeroises", des escarpements armagnacaises -et bien au-delà- ils font rire. Ils y mettent toute leur créativité artistique, ils promeuvent la fibre théâtrale. Ils aiment la vie pour eux, certainement, mais bien plus pour faire partager de bon moments à toutes celles et à tous ceux qui croient à l'amour, bien sûr, mais aussi à l'humour parce que cette forme d'esprit railleuse s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité. L'humour est distingué par plusieurs concepts : c'est un langage, mais aussi un moyen d'expression.
Il y a une vingtaine d'années Martin, à Sagelat, animait une de ses premières soirée. Martin pensait alors qu'avec un seul mot on pouvait interpeller. Souvenons nous d'atmosphère d'Arletty ou de bizarre de Michel Simon. Martin avait pris, hyperbole. Cette terminologie recherchée, manifestement, n'est certainement pas utilisée tous les jours. Pour les matheux l'hyperbole est une courbe plane obtenue comme la double intersection d'un double cône de révolution avec un plan. L'hyperbole, en littérature, est une figure de style qui consiste à créer une exagération et permet d'exprimer un sentiment extrême, de manière à frapper les esprits. C'est à partir de cet axe que Martin bâtit son sepectacle.
Depuis Martin a recontré Marine. Marine est devenue l'autre cle de voûte de cette troup des Z'Igolos.
S'appuyant sur la saillie de Christophe Huysman, "S'il y a un endroit où tout est possible, c'est le théâtre", les Z'Igolos veulent faire bouger les lignes de l'esprit ; non pour imposer un quelconque concept, non pour convaincre qui que soit mais pour détendre les esprits.
Martin et Marine ; deux personnages qui sont au chevet d'une société qu'il faut dégager de sa morosité. Photo Pierre Fabre